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L’aquaponie séduit de nombreux porteurs de projets :
On ne compte plus les communications exposant la facilité à mettre en place un système aquaponique.
D’un autre côté, on ne compte plus, non plus, les projets échouant ou en difficulté malgré une levée de fond et/ou un soutien d’aides publiques, poussés à se diversifier pour explorer d’autres sources de revenus que les productions de leur ferme…
Un aquaponiste est avant tout un producteur avec une intensité de travail importante. Celle-ci rend complexe son équilibre vie privée et vie professionnelle ; d’autant plus en situation de reconversion et en quête de rentabilité.
Aucun diplôme n’est nécessaire réglementairement parlant et cela contribue à rendre l’aquaponie séduisante. Néanmoins, il est impensable de se lancer sans formation, visites ou échanges avec des producteurs.
De nombreuses formations sont disponibles en France à différents niveaux, durées et coûts.
Seule l’obtention d’une capacité agricole peut parfois être nécessaire si vous souhaitez obtenir certaines aides comme la DJA (Dotation Jeunes Agriculteurs). Dans ce cas un BPREA (Brevet Professionnel Responsable d’Exploitation Agricole) réalisable sur 1 an en présentiel ou distanciel reste l’option la plus simple et efficace. Ainsi, vous pourrez effectuer des stages d’immersion en maraichage, pisciculture et/ou fermes aquaponiques en fonction de la spécialité et de l’acception des structures recevant des stagiaires issus de ces formations.
Concernant les visites, la plupart des fermes à visiter sont répertoriées sur cette carte.
De manière générale un projet aquaponique vous demandera d’être à la fois aquaculteur, maraîcher, chimiste, biologiste, mécanicien et commercial.
En France métropolitaine, la rentabilité d’un projet aquaponique est souvent portée par la partie aquacole. Faire l’impasse sur ce volet revient donc souvent à dégrader sa rentabilité mais aussi le bien-être animal, la productivité du système et la qualité de sa production.
Il sera évidemment nécessaire de réaliser et ajuster son plan de cultures, connaitre les cycles des variétés envisagées, les conditions optimales des cultures (support, substrat, climat, etc.) et leur itinéraire technique (gestion climatique, ferti-irrigation, protection biologique et intégrée, etc.) ; bref, tout savoir des bonnes pratiques de culture pour assurer une production toute l’année et contenter la totalité de ses clients.
La gestion de la qualité de l’eau est au cœur de la maîtrise de l’équilibre d’un système aquaponique. Cette gestion passe par des connaissances rudimentaires mais importantes en chimie. Sans celles-ci, impossible de lancer et surveiller son biofiltre, de comprendre les paramètres de son eau ou d’ajuster une solution nutritive.
Identifier des carences, des maladies, des ravageurs, mener des analyses et adopter des mesures correctives. La gestion sanitaire et la compréhension du vivant au sein d’une ferme aquaponique nécessitent des talents de biologiste aussi bien pour la partie maraîchère que pour la partie aquacole.
Trop souvent, les porteurs de projets se lancent, sûrs d’eux, en étant au point sur la plupart des sujets techniques. Gagez qu’il ne sert à rien de produire sans vendre sa production ! Il faut avoir identifié son marché, les gammes produites selon les saisons, négocié des contrats d’achat avec ses clients, bien défini sa logistique de vente, les moyens mis en œuvre et le conditionnement ou type de produits attendus.
S’ajoutent à ces compétences particulières celles nécessaires à tout entrepreneur comme la gestion administrative ou la recherche de financements.
La construction et l’entretien de la ferme font appel à des compétences techniques très poussées au niveau électrique, mécanique et hydraulique. Vous devrez connaitre votre process, vos outils et équipements sur le bout des doigts, savoir vous adresser à vos fournisseurs, vous entourer de partenaires locaux sur ces sujets afin de vous assister dans la mise en place, l’entretien et le dépannage de vos installations.
Vous l’aurez compris, on ne s’improvise pas producteur, et encore moins en aquaponie. Il est nécessaire de se former, de collecter des retours d’expérience, de se faire conseiller et de s’entourer de personnes compétentes sur un large panel de domaines.
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