En visitant notre site, vous acceptez notre politique de confidentialité concernant les cookies, le suivi, les statistiques, etc. Lire la suite
L’hydroponie (signifiant cultiver dans l’eau) consiste à cultiver des végétaux hors-sols en contrôlant les irrigations, les paramètres physico-chimiques de l’eau et les nutriments distribués. L’aquaponie repose quant à elle sur l’utilisation de l’eau issue d’un élevage piscicole pour fertiliser les cultures végétales. Cette fertilisation est favorisée par tout le cortège bactérien et fongique présent dans l’eau aquaponique où la vie prolifère, c’est pour cela qu’elle est souvent qualifiée d’eau vivante ! La vie présente dans cette eau est très proche de celle d’un sol…
Une eau vivante pour privilégier le goût
Dans un circuit aquaponique, on observe en premier lieu des bactéries nitrifiantes (Nitrosomonas et Nitrobacter) ainsi que beaucoup d’autres bactéries entrant en symbiose avec les végétaux, d’autres encore dans les bacs de reprise ou autres compartiments. Ceci est un gros avantage quand on sait que plus de 80% des plantes terrestres ont besoin d’au moins une association symbiotique pour croître efficacement.
Les hydroponistes cherchent, plus traditionnellement, à travailler avec une eau stérile afin d’éviter le développement de maladies et d’avoir un contrôle absolu sur la solution nutritive. De nombreuses variétés de végétaux ont été hybridées spécialement pour être les plus productives possible en se passant de symbiotes. Malheureusement ces avancées sur la productivité se font généralement au détriment de la qualité, ce qui a contribué à donner une image peu flatteuse de l’hydroponie alors qu’il s’agit d’une méthode permettant de réelles économies d’eau.
Or, le premier facteur influant sur le goût d’un fruit ou d’un légume est sa variété. Les variétés dites « anciennes », souvent plus complexe à maitriser pour les hydroponistes sont plus intéressantes gustativement et nutritivement parlant, or il est très compliqué de les cultiver sans symbiote !
Forts de ce constat, les hydroponistes modernes tentent de mettre de la vie dans l’eau grâce à des boosters bactériens, fongiques injectés dans l’irrigation ou pulvérisés. Il est même possible d’utiliser des substrats biotisés. Tout cela a donné naissance à : la bioponie !
L’effet suppressif de l’eau
La recherche sur l’aquaponie a d’ailleurs démontré que les bactéries, en plus d’améliorer la synthèse des sucres par les plantes et de les aider à absorber des nutriments issus des matières organiques, occupent toutes les niches écologiques du système aquaponique et ont donc un effet suppressif sur les micro-organismes (bactéries, champignons…) néfastes, susceptibles de proliférer dans l’eau. Le risque de développement de maladies dans le système s’en trouve conséquemment réduit. C’est la force de l’écosystème aquaponique qui se met en place lentement mais sûrement après le lancement d’une ferme aquaponique et qui lui apportera une importante résilience.
Cultiver en aquaponie grâce à son modèle probiotique, basé sur une eau vivante, c’est donc l’assurance :
Venez apprendre à maîtriser le compartiment bactérien de votre système dans notre formation :